Le Web Public Communal et Intercommunal en Pays de la Loire. L'étude menée pour SYN@PSE vise à mieux appréhender le niveau d’équipement et les pratiques des communes et des structures intercommunales de la région Pays de la Loire : type de connexion à l’Internet, pratiques dans le domaine de l’Internet public (sites web, messagerie), actions de promotion de l’Internet (Espaces publics numériques).
Cette étude inter-régionale a été réalisée conjointement par les équipes d'ARDESI, d’ARTESI Ile-de-France et de SYNAPSE et rendue publique à l’occasion du Forum Européen de l’Administration Electronique décembre 2004. L’analyse s’appuie sur un questionnaire administré par voie postale, adressé aux 1506 communes ligériennes et 142 structures intercommunales de la région, complété par un recensement exhaustif des sites des communes et des structures intercommunales, réalisé “en ligne“.
Une proportion de sites web communaux dans la moyenne
Intercommunalités : une dynamique supérieure à la moyenne nationale
• En 2 ans (entre début 2003 et fin 2004), le nombre de communes équipées de sites web a triplé, en passant d’environ 110 à 326 sur un total de 1 506 communes, soit de 8% environ à 22% mi- 2004. L’Internet communal couvrait 50% de la population ligérienne, il en couvre maintenant environ 65%
• Sur la même période, le nombre d’intercommunalités en ligne est passé de 36 (sur 126 intercommunalités, en 2003) à 63 (sur 142 intercommunalités fin 2004), soit de 29% à 44% environ.
• Mais il convient d’appréhender un ralentissement dans les 3 ans qui viennent : 50% des communes ne prévoient pas de se doter d’un site.
• Les communes durablement “hors ligne“ se définissent comme les territoires les moins peuplés mais les plus dispersés. Les communes qui n’envisagent pas de créer un site évoquent comme raisons le manque de personnel (56%), les coûts de réalisation et de maintenance (47%), et l’absence de réseau haut débit (38%). Un nombre significatif de communes déclarent qu’elles n’en voient pas l’intérêt : soit parce qu’elles attendent de l’intercommunalité qu’elle prenne en charge le développement du web communal, soit parce que le nombre d’habitants de la commune et leur pratique TIC ne justifiaient pas un tel projet.
• Les sites de communes proposent avant tout de l’information culturelle et sportive (66%), touristique (63%), et des liens vers les sites de la communauté de communes (54%) et de l’office du tourisme (48%). Mais quasiment pas de télé-services (8%). Les intercommunalités mettent plutôt en avant de l’information économique, et sont un peu plus nombreuses à proposer des télé-services (25%).
• 70% des communes n’ayant pas de site ne souhaitent pas développer un tel projet, à cause d’un manque de personnel (56%), mais aussi à cause du coût de réalisation jugé élevé (47%).
• 56% des intercommunalités ont en revanche un projet de site dédié, et 26% d’entre elles seraient disposées à y investir entre 1500 et 5000 euros.
• La gestion des sites des communes est le plus souvent trimestrielle (32%), elle occupe moins d’un mi-temps d’un agent (67%), et coûte moins de 5 000 euros à l’année (66%)
Source : www.synapse.paysdelaloire.fr - Voir l'étude complète